Revue de presse éducative printemps 2025 ••• Redescendre
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Cette revue est votre meilleure alliée: des résumés courts pour rester informé(e), gagner du temps, sans surcharge, décoder les tendances et mieux appréhender les grands enjeux éducatifs d’aujourd’hui et de demain.
💡 Éducation, parentalité, société, psychologie, neurosciences, IA…
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Cette revue de presse m’a plongée dans une exploration fascinante du cerveau, de la jeunesse, de l’école, et des transformations sociétales actuelles.
J’ai redécouvert l’immense pouvoir des ondes alpha, cet état de conscience subtil entre éveil et relaxation, capable de booster notre créativité, protéger des effets du stress, développer notre mémoire et notre flow – ce moment magique que vivent artistes, sportifs et rêveurs.
Mais ces états cérébraux si précieux sont aujourd’hui menacés : surstimulation numérique, surcharge mentale, stress… autant de perturbateurs qui affectent notre bien-être cognitif.
En parallèle, j’ai été frappée par l’alerte des enseignants sur les effets des écrans sur les enfants : retards de motricité, troubles du langage, fatigue cognitive… On note aussi un recul dramatique de la lecture quotidienne chez les Français, un désamour préoccupant pour l’écrit, et une crise d’autorité à l’école qui reflète un profond malaise générationnel. Face à cela, des pistes émergent : retour à l’écriture manuscrite, apprentissage basé sur la confiance, classe allégée grâce à la baisse démographique. Côté santé mentale, la hausse du suicide chez les jeunes femmes est un signal d’alarme à ne pas ignorer.
Dans un monde où l’intelligence artificielle bouscule nos repères et menace parfois notre pensée critique, il devient urgent de réinventer l’éducation, de protéger nos cerveaux, et d’encourager l’ennui créatif chez les enfants. En reconnectant les jeunes à leurs émotions, à la nature et à l’imaginaire, on peut nourrir une nouvelle génération d’apprenants… plus libres, plus confiants, et surtout plus inspirés.
Plan de la revue de presse éducative
A Revue de presse éducative (printemps 2025)
B Ondes alpha et apprentissages
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Les tendances de l’éducation, revue de presse éducative (printemps 2025)
Lecture et écriture
· La lecture quotidienne en déclin chez les Français : une première en dix ans. (Source ici).
· François Bayrou souhaite réintroduire l’écriture manuscrite à l’école pour lutter contre la surexposition aux écrans et renforcer les apprentissages. (Lire ici : Le Parisien).
Les dangers des écrans et du numérique et de l’IA
· Une heure d’écran en plus par jour augmente le risque de myopie chez les jeunes de 21% (Source ici).
· L’usage d’écrans avant le coucher accroît de 59 % le risque d’insomnie (Source ici).
· 2,6 millions de pédocriminels sont actifs en ligne à tout moment, ciblant les mineurs via les plateformes numériques (Lire ici : TV5 Monde).
· Les vidéos courtes fragmentent la pensée des enfants et nuisent fortement à leurs résultats scolaires (Lire ici : RTBF).
· Une utilisation excessive de ChatGPT peut entraîner une dépendance émotionnelle et une perte d’autonomie (Source ici).
Monde cognitif
· Les compétences cognitives augmentent jusqu’à la quarantaine, puis déclinent selon leur usage, surtout en numératie (Lire ici : Science.org).
· Exploration des mécanismes cérébraux dans le podcast "Votre cerveau" de France Culture
Système scolaire, école & jeunesse
· Aux Etats-Unis, Trump va démanteler le ministère de l'Éducation, relançant le débat sur l'avenir du système scolaire américain (Lire ici).
· Au Royaume-Uni, les élèves de primaire présentent des retards de motricité liés à la sédentarité et aux écrans (Lire ici : Slate).
· En France, la baisse démographique scolaire se profile pour la prochaine rentrée et pourrait permettre des classes réduites et de meilleures conditions d’apprentissage (Lire ici : Café Pédagogique).
· Les enfants sont exposés à un bruit excessif à l’école, affectant leur concentration et leur apprentissage (Lire ici : Le Monde).
· La motricité fine des enfants régresse, en partie à cause du temps d’écran et de la baisse des jeux pratiques (Lire ici : National Geographic).
· Améliorer l'enseignement des fractions au cycle 2 avec Monica Neagoy : Monica Neagoy insiste sur l’importance d’un enseignement concret et progressif des fractions au cycle 2, en s’appuyant sur la manipulation, la visualisation et le raisonnement. Elle souligne que les difficultés des élèves proviennent souvent de l’abstraction du concept et d’une confusion avec les nombres entiers. Pour y remédier, elle recommande de présenter les fractions sous différentes formes (aires, segments, collections), comme le fait la méthode de Singapour :
Sport et santé
· L’exercice aérobie augmente le volume de l’hippocampe et améliore la mémoire chez les personnes âgées (Lire source ici).
· Le renforcement des triceps pourrait prévenir le diabète (Lire ici : France3-Regions).
· Sébastien Chabal souffre d’amnésie liée aux commotions cérébrales subies pendant sa carrière de rugbyman (Lire source).
· La pollution de l’air altère les fonctions cognitives comme la mémoire, l’attention et la prise de décision (Lire ici : SanteMagazine).
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Stress croissant, charge mentale qui explose, violences en hausse, maladies psychiques ignorées ou minimisées… Et maintenant, l’arrivée massive de l’intelligence artificielle, qui n’est pas qu’un simple outil, mais bien une expérience cognitive à long terme, qui transforme déjà nos façons de penser, de décider, de vivre.
Sincèrement, j’ai l’impression que nous sommes pris dans une nasse.
Un système qui se referme lentement, silencieusement, sans qu’on sache vraiment où est la sortie, ni comment reprendre la main. C’est dans ce contexte que je veux vous partager une réflexion simple et concrète, née directement de mon expérience quotidienne sur le terrain de l’enseignement :
👉 Comment faire mieux, avec moins ?
👉 Comment retrouver de l’efficacité sans s’épuiser ?
👉 Et surtout, comment rester humain dans un monde qui, peu à peu, cherche à nous déshumaniser ?
Je vous propose une piste accessible, réaliste, et puissante : l’état alpha. Un état mental sous-exploité, pourtant fondamental, que j’ai moi-même expérimenté — et que je vous présente dans la suite.
Ondes alpha et apprentissages
Les différentes ondes cérébrales du cerveau
Le cerveau émet une activité électromagnétique, mesurée en hertz. Bien que très faible en intensité, cette activité reflète l’état physiologique et psychologique d’un individu.
Les rythmes cérébraux sont classés en cinq grandes familles de fréquences, chacune correspondant à un état de conscience ou d’activité spécifique. Tout au long de la journée, notre cerveau alterne naturellement entre ces états, en fonction de notre niveau d’attention, de concentration ou de relaxation.
Grâce à l’électroencéphalogramme, il est possible de mesurer ces ondes pour détecter certaines pathologies (comme l’épilepsie) ou analyser les cycles du sommeil. Leur activité peut aussi être modifiée temporairement par des substances (médicaments, drogues) ou des techniques comme la méditation ou la respiration consciente.
• Ondes gamma (> 35 Hz, jusqu’à 80 Hz) Associées aux activités mentales complexes : résolution de problèmes, pensée stratégique, apprentissage avancé. Elles favorisent l’analyse et la concentration profonde.
• Ondes bêta (12–35 Hz) Ce sont les ondes du quotidien, celles de la vigilance, de la concentration, du travail intellectuel. En excès, elles peuvent générer stress et anxiété, en maintenant le cerveau en suractivité.
• Ondes alpha (8–12 Hz) Présentes dans les moments de relaxation légère, elles facilitent l’apprentissage, la mémorisation, la créativité. Elles apparaissent lorsque l’on ferme les yeux, médite ou pratique une activité apaisante.
• Ondes thêta (4–8 Hz) Reliées aux états de rêve, de méditation profonde, d’hypnose. Elles jouent un rôle clé dans la mémorisation, l’intuition, et sont particulièrement actives pendant le sommeil paradoxal.
• Ondes delta (< 4 Hz) Ce sont les ondes les plus lentes, associées au sommeil profond. Elles permettent la récupération physique et mentale et sont essentielles à la régénération du cerveau.
Pourquoi les ondes alpha sont-elles si spéciales ?
Les ondes alpha ou « l’état alpha » est l’un des rythmes cérébraux les plus fascinants, car il représente un équilibre parfait entre relaxation et concentration. Lorsque le cerveau fonctionne dans cette fréquence (entre 8 et 12 Hz), il se trouve dans un état de détente éveillée, idéal pour l’apprentissage, la mémorisation et la créativité.
Contrairement aux ondes bêta (associées à la réflexion analytique et au stress) ou aux ondes thêta (liées à l’intuition et au rêve), les ondes alpha permettent un état de fluidité mentale où les idées émergent naturellement. Cet état est souvent expérimenté pendant des activités comme la méditation légère, la visualisation, ou même une simple promenade en nature.
Les études en neurosciences montrent que les ondes alpha facilitent l’apprentissage, car elles permettent au cerveau de rester détendu tout en restant réceptif aux nouvelles informations. Elles jouent également un rôle clé dans le super-apprentissage en aidant à intégrer les connaissances de manière plus intuitive et fluide.
Les parties précédentes posées, on peut se dire : c’est bien joli, toute cette débauche de savoirs, ces théories bien construites, ces concepts bien rangés.
Mais en pratique dans la vraie vie ça donne quoi ? Je pense que connaître la théorie c’est une chose et la vivre, l’expérimenter dans son corps, dans son quotidien, c’est tellement mieux.
Je vais vous partager dans les deux parties suivantes, deux cas très concrets, qui me touchent personnellement, parce que je les vis tous les jours. Ici, pas de théorie, pas de jargon : juste du vécu, du réel, et des pistes directement applicables à votre quotidien.
Comment j’ai mis en place l’état alpha… sans même le savoir
En rentrant du travail, chaque jour, après avoir passé des heures avec les enfants dans l’agitation et le bruit constants (je suis professeur), je ressentais une fatigue nerveuse énorme. Une sorte de saturation mentale, il fallait que je redescende. Alors, instinctivement, j’ai pris l’habitude de m’accorder un temps au calme, sans agitation, sans stimulation extérieure seulement avec des vidéos ASMR et mon ordinateur pour travailler et rester un peu créatif…
Et c’est dans cet état alpha, entre relâchement et concentration tranquille, que j’ai commencé à travailler sur cette application et ce blog. J’avais la chance d’être passionné d’informatique, ça a pris du temps, j’ai avancé à mon rythme, mais j’y suis parvenu.
Avec le recul, je comprends que j’étais en état alpha : un état de relaxation active, parfaitement propice à la création, à la clarté d’esprit et qui m’a permis de créer même en état de fatigue avancé, là où un grand nombre de personnes aurait flanché.
Le 2nd point, concerne l’état alpha dans les apprentissages (partie suivante), ça fonctionne tant pour adultes que les enfants. Personnellement, je suis convaincu mais comme j’ai l’expérience des enfants qui découle des recommandations faites par l’OMS en 1993 (ce sont les compétences psychosociales si peu mises en place dans les classe). C’est tellement important à mettre en place dans les classes mais malheureusement ça passe toujours à la trappe à la défaveur des enfants. Car ils auraient beaucoup à gagner en apprenant à se mettre en état alpha. Je pense que tout professeur
L’état alpha dans les apprentissages
Ce second point touche directement à l’apprentissage, et il concerne autant les enfants que les adultes. Personnellement, j’en suis intimement convaincu que ça marche, c’est le point précédent.
Pourquoi intégrer l’état alpha durant les apprentissages ? Parce que les gains sont énormes comme vous allez pouvoir le lire. Aussi, parce que j’ai l’expérience du terrain et que ça marche ! L’état alpha peut améliorer les apprentissages, réduire les tensions qui sont de plus en plus nombreuses dans les classes et rattraper des situations très très tendues…L’état alpha est en lien direct avec ce que l’OMS avait déjà formulé en 1993 : les fameuses compétences psychosociales, ces piliers du développement personnel et relationnel trop peu intégrés dans nos classes.
Et pourtant, c’est fondamental.
Si les enfants apprenaient à se mettre en état alpha, à entrer dans cet état de calme, ils gagneraient énormément en attention, en créativité, à apprendre plus facilement, à réduire leur stress, en estime d’eux-mêmes bref, à intégrer en profondeur.
La meilleure technique pour entrer en état alpha est la cohérence cardiaque.
Apprentissage en état alpha : un terreau pour la créativité
L’état alpha, associé à la relaxation légère, est bien plus qu’un simple moment de calme : c’est un véritable catalyseur de créativité et d’innovation.
En résumé, un enfant qui s’ennuie, qui apprend à rêver, à imaginer, à se recentrer, devient un adulte capable de créer, à condition bien sûr de suivre un parcours (études, métier) où cette capacité peut s’exprimer.
Des études menées à Taïwan révèlent que les étudiants qui intègrent leurs connaissances dans un état de relaxation alpha développent davantage leur créativité et leur capacité d’innovation. Cette approche a conduit à une augmentation significative du nombre de brevets déposés, démontrant l’impact positif d’un apprentissage détendu sur la génération d’idées nouvelles.
L’Enfance et l’état alpha
Chez les enfants âgés de six à douze ans, l’état alpha est naturellement prédominant. Cette période est marquée par une imagination débordante et une créativité spontanée, où le jeu et la fantaisie occupent une place essentielle dans leur développement cognitif.
À l’approche de l’adolescence, le cerveau bascule progressivement vers un mode bêta (sans jeu de mot), favorisant la pensée logique et analytique au détriment de l’intuition. Toutefois, en intégrant des pratiques comme la visualisation, le jeu libre ou les activités artistiques, il est possible de prolonger et d’entretenir cette ouverture créative, permettant aux enfants de conserver une pensée fluide et imaginative plus longtemps.
Pourquoi est-il important de laisser un enfant s’ennuyer ?
Selon de nombreux experts en psychologie infantile, l’ennui est loin d’être un problème à éviter : il joue au contraire un rôle fondamental dans le développement de l’enfant. Un enfant qui s’ennuie est futur un adulte créatif.
Lorsqu’un enfant s’ennuie, il est poussé à créer, à imaginer, à explorer. Il se tourne vers des activités comme le dessin, l’écriture, ou les jeux symboliques, et développe ainsi sa créativité et sa capacité à résoudre des problèmes par lui-même.
Mais ce n’est pas tout : l’ennui favorise la réflexion personnelle, la rêverie, la capacité à être seul avec soi-même — des compétences essentielles pour grandir.
Enfin, en apprenant à gérer ses moments de vide, l’enfant devient plus autonome, plus confiant dans sa capacité à s’occuper sans dépendre constamment de stimulations extérieures. C’est là que se forge l’imaginaire, la curiosité, et le goût de l’initiative.
Pourquoi protéger et stimuler l’état alpha chez l’enfant ?
Un cerveau en état alpha est plus créatif, réceptif et détendu. C’est un état idéal pour :
- Apprendre plus efficacement
- Améliorer la qualité de l’enseignement prodigué
- Réduire le stress et améliorer le bien-être
- Développer son intuition et sa créativité
- Améliorer la mémoire et la concentration
👉 Si vous voulez en savoir plus sur l'état alpha, découvrez l'article complet ici.
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